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" Et si c'était toi, qui rendais le monde plus beau ? " ange

Socrate
" Maître à penser " des enfants du 21ème siècle.

 

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Conseils des Sages

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HISTOIRE SAGESSE


Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince    courageux, habile et intelligent. Pour parfaire    son apprentissage de la Vie, il l'envoya auprès d'un Vieux Sage. Eclaire-moi sur le Sentier de la Vie, demanda le Prince. 
Mes paroles s'évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta  route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes indiqués sur chacune d'entre elles. Un besoin  irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t'en détourner, car tu serais condamné à  revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t'en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton coeur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi. Le Vieux Sage disparut et le Prince s'engagea  sur le Chemin de la Vie. 
Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire "CHANGE LE MONDE".  "C'était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d'autres ne me conviennent pas. Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l'ivresse du conquérant, mais pas l'apaisement du coeur. Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d'autres lui résistèrent. Bien des années passèrent.
Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande : Qu'as-tu appris sur le chemin ? J'ai appris,  répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m'échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n'en dépend pas.
C'est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce  qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à  ton emprise." Et il disparut.

Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire "CHANGE LES AUTRES". C'était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d'amertume  et de frustration. Et il s'insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat. Bien des années passèrent. 
Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda : Qu'as-tu appris  sur le chemin ?
J'ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n'en sont que le  révélateur ou l'occasion. C'est en moi que prennent racine toutes ces choses.
Tu as raison, dit le Sage. Par ce qu'ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même. Soit  reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la Vie t'enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir. Et le Vieil Homme disparut. 

Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots "CHANGE-TOI TOI-MEME".   "Si je suis moi-même la cause de mes problèmes,    c'est bien ce qui me reste à faire," se dit-il.    Et il entama son 3ème combat. Il chercha    à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout  ce qui ne correspondait pas à son idéal. Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des  résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui    demanda : Qu'as-tu appris sur le chemin ?  
J'ai appris, répondit le Prince, qu'il y a en nous des choses qu'on peut améliorer, d'autres qui nous résistent et qu'on n'arrive pas à  briser. 
C'est bien, dit le Sage.  
Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de ma battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ?  Quand trouverai-je le repos ? J'ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise.
C'est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d'aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru. Et il disparut. 

Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la 3ème porte et s'aperçut qu'elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait "ACCEPTE-TOI TOI-MEME." Le Prince s'étonna de ne point avoir vu cette  inscription lorsqu'il avait franchi la porte la première fois, dans l'autre sens. "Quand on combat    on devient aveugle, se dit-il." Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu'il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites,  tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s'aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer. Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda : Qu'as-tu appris sur le chemin ? 
J'ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c'est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même. J'ai appris à m'accepter moi-même, totalement, inconditionnellement. 
C'est bien, dit le Vieil Homme, c'est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3ème porte. 

A peine arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut "ACCEPTE LES AUTRES". Tout autour de lui il reconnut les personnes qu'il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu'il  avait aimées comme celles qu'il avait détestées. Celles qu'il avait soutenues et celles qu'il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l'avait tellement  gêné et contre quoi il s'était battu.  Il rencontra à nouveau le Vieux Sage. Qu'as-tu appris sur le chemin ? demanda ce dernier.
J'ai appris, répondit le Prince, qu'en étant en  accord avec moi-même, je n'avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d'eux. J'ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement.
C'est bien, dit le Vieux Sage. C'est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.

Arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut "ACCEPTE LE MONDE".  Curieux, se dit-il, que je n'aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu'il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l'éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C'était pourtant le même monde qu'autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé ou son regard ?  
Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda.Qu'as-tu appris sur le chemin
J'ai appris, dit le Prince, que le monde  est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n'est ni triste ni gai. Il est là ; il existe ; c'est tout. Ce n'était pas le monde qui me troublait, mais l'idée que je m'en faisais. J'ai appris à accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement.
C'est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde. Un profond sentiment de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l'habita.
Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du silence de la plénitude à la Plénitude du Silence.  
Et le Vieil Homme disparut. 

Texte de Charles Brulhart, Décembre 1995 Source : http://www.metafora.ch

 

L'HOMME ET L'ENFANT


Un Homme tomba dans un trou et se fit très mal.
Un Cartésien se pencha et lui dit : « vous n’êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou »
Un Spiritualiste le vit et dit : «  vous avez dû commettre quelques péchés»
Un Scientifique calcula la profondeur du trou
Un Journaliste l’interviewa sur ses douleurs
Un Yogi lui dit : «  Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur »
Un Médecin lui lança deux comprimés d’aspirine
Une Infirmière s’assit sur le bord et pleura avec lui
Un Thérapeute l’incita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou
Un pratiquante de la pensée positive l’exhorta : «  quand on veut, on peut ! »
Un Optimiste lui dit : «  vous auriez pu vous casser une jambe »
Un Pessimiste ajouta : «  Et çà risque d’empirer »
Puis un enfant passa et lui tendit la main.

Grand Maîtresse

Le Maître adjoint et son équipe

 

LE ROI ET SES 4 FEMMES

Il y était une fois un Roi qui avait quatre femmes Il aimait sa quatrième femme plus que toutes les autres. Il lui donnait de jolis présents et l’entourait de beaucoup de soins. Il la comblait de ce qu’il avait de meilleur Il aimait également sa troisième femme et la présentait avec fierté aux Rois voisins. Mais il avait peur qu’elle ne parte un jour avec un autre Roi. Il aimait aussi sa deuxième épouse. Elle était sa confidente: chaque fois qu’il avait un problème, il lui en parlait. La première épouse du Roi était sa compagne la plus loyale; c’est avec elle qu’il a construit son royaume.  Cependant, il n’aimait pas suffisamment sa première épouse. Il lui accordait très peu d’importance.

Un jour le Roi tomba gravement malade. Sur le point de mourir, il se mit à réfléchir: “J’ai quatre épouses, mais quand je vais mourir, je serai seul”. Il appela donc sa quatrième épouse et lui dit: Je t’ai aimée plus que toutes les autres. Je t’ai donné ce que j’ai de meilleur. Maintenant que je suis entrain de mourir, voudrais-tu venir avec moi? Voudrais-tu être ma compagne pour toujours?
Tu es fou? demanda t-elle avant de s’éloigner sans ajouter un mot.
Sa réponse pénétra douloureusement dans le coeur du Roi comme un couteau aiguisé. Le Roi dit ensuite à la troisième épouse: “Je t’ai aimée toute ma vie. Maintenant que je suis entrain de mourir, es-tu disposée à me suivre?”
Non, répondit-elle, la vie est trop belle. Quand tu seras mort, je vais me remarier! 
Cette réponse surprit le Roi et il en fut tout triste. Il dit alors à sa seconde épouse: “je suis toujours venu à toi dans mes moments difficiles. Et tu m’as toujours aidé. Maintenant que je vais mourir, veux-tu me suivre?
Elle répondit: “Je regrette vraiment de ne pas pouvoir te suivre, mais je te promets que je te ferai un bel enterrement”. Le Roi était désemparé; toute sa vie, il s’était trompé sur les sentiments de ses épouses.Il entendit alors une voix qui disait: “Moi j’irai avec toi; je te suivrai partout où tu iras”.
C’était la première épouse qui venait de parler. Le Roi la regarda et il eut honte: elle était maigre, malade, résignée. Il dit alors: “C’est toi que je devais aimer plus que toutes les autres lorsque j’en avais les moyens”. En réalité, chacun de nous a quatre épouses
Notre quatrième épouse est notre corps. Quel que soit le soin que nous lui apportons, il nous laissera le jour de notre mort.Notre troisième épouse est notre richesse et notre situation sociale. A notre mort, nous n’emporterons rien avec nous. Notre deuxième épouse ce sont nos amis et notre famille. Ils sont un grand appui pour nous, mais le jour de notre mort, tout ce qu’ils peuvent faire pour nous c’est d’organiser nos funérailles.Notre première épouse c’est notre âme, que nous oublions souvent et que nous traitons si mal.
Et pourtant elle est la seule qui nous accompagnera en tout lieu. Prenons le temps de la soigner et de l’entretenir pour qu’elle soit belle et saine. MAINTENANT
C’est le plus grand cadeau que tu puisses offrir au monde
FAIS LA BRILLER QUE DIEU TE BENISSE ET T’AIDE A BIEN VEILLER SUR TA PREMIERE EPOUSE

socrate@socrateyork.fr.

 

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